30/11/2003
Voici les 15 joueuses retenues par Olivier Krumbholz pour disputer le Mondial en Croatie, du 2 au 14 décembre.
Valérie NICOLAS - Viborg (Dan)
Joanne DUDZIAK - Nîmes
Estelle VOGEIN - Metz
Leïla LEJEUNE - Viborg (Dan)
Sandrine DELERCE - Besançon
Melinda JACQUES-SZABO - Metz
Nodjialem MYARO - Kolding (Dan)
Véronique ROLLAND-PECQUEUX - Besançon
Myriame SAID MOHAMED - Besançon
Sophie HERBRECHT - Besançon
Stéphanie CANO - Slagelse (Dan)
Isabelle WENDLING - Metz
Myriam KORFANTY - Mios
Stéphanie LUDWIG - Metz
Raphaëlle TERVEL - Besançon
14/12/2003
Par YANNICK VELY
De Sports.fr
Merveilleuse équipe de France! Quatre ans après leur échec face à la Norvège, les Bleues sont devenues championnes du monde dimanche à Zagreb. Victorieuses (32-29, a.p) de la Hongrie au terme d'un match exceptionnel d'intensité, les Françaises, épatantes d'abnégation et de courage, ont effacé un écart de sept buts pour arracher la prolongation sur un penalty "dé-ci-sif" de Leïla Lejeune. Après les garçons, le handball français se conjugue plus que jamais aussi au féminin.
Delerce et les Bleues plus haut que les Hongroises. |
I will survive...
Stéphanie Cano donc, marquait le but de l'espoir à six minutes de la fin du
temps réglementaire. La veille, déjà, elle avait pris ses responsabilités et
donné la victoire à l'équipe de France face à l'Ukraine dans un match au
profil similaire, une course-poursuite effrénée et victorieuse. "Il
nous manque peut-être tout, sauf le courage", expliquait-t-elle à la
fin du match, les yeux embués de larmes. Une belle définition pour cette équipe
de France-là.
Non seulement la capitaine de l'équipe de France trompait enfin la vigilance de
Katalin Palinger, mais elle serrait les poings et demandait à ses partenaires
de se révolter, de se libérer enfin et de jouer le tout pour le tout. Dès
lors, le match devenait fou. Les Françaises défendaient, provoquaient des
pertes de balle et croquaient dans chaque ballon d'attaque. Myriam Korfanty et
Valérie Pecqueux-Rolland devenaient irrésistibles.
L'écart diminuait, fondait comme neige au soleil jusqu'à l'invraisemblable dénouement.
Il restait 13 secondes à jouer, possession de balle hongroise, la France
n'avait plus qu'un but de retard. Sur une interception, Valérie
Pecqueux-Rolland filait au but et, au moment de tenter d'égaliser, était mise
à terre par Görbicz, expulsée sur l'occasion. Tout allait se jouer sur un
penalty. Leila Lejeune se présentait face à Katalin Palinger. "Pour
une fois, le bras n'a pas tremblé", précisait-elle, candide, peu après
le coup de sifflet final. Non son bras n'a pas tremblé. Elle donnait l'égalisation
à l'équipe de France, une prolongation inespérée (28-28). Les Bleues avaient
toujours été menées au score depuis... la cinquième minute du match.
Objectif : JO
Les Hongroises étaient abattues par ce double coup du sort, l'égalisation française
et l'expulsion de leur meilleure demi-centre, il restait la prolongation à
jouer et un match à gagner, la tendance semblait alors favorable aux filles
d'Olivier Krumbholz, revenues de l'enfer. Et c'est dans ce moment décisif que
Valérie Nicolas a sorti le grand jeu. La meilleure gardienne de la compétition
multipliait les parades dans son but après que la France eut pris trois buts
d'avance en supériorité numérique.
Olivier Krumbholz pouvait savourer sur son banc cet instant historique. Comme un
symbole de cette épopée bleue, Myriam Korfanty habituée aux tâches défensives,
se muait en attaquante pour le dernier but de la rencontre. 32-29 : la France était
championne du monde ! Venue pour se qualifier pour les Jeux Olympiques d'Athènes,
l'équipe de France a ajouté le titre suprême à cet objectif initial. Désormais
championne du monde, elle aura un lourd statut de favori à tenir lors de l'épreuve
olympique. Heureusement, les Bleues restent encore perfectibles, elles l'ont
prouvé lors de cette finale exaltante: toujours du mal à débuter leur
rencontre et souvent des difficultés à marquer sur attaque placée. Mais, à
l'image de leur petite capitaine, Stéphanie Cano, elles ont montré un cœur énorme,
un cœur de championne, c'est bien l'essentiel...
DOM SPORTOVA DE ZAGREB, 17:00:00 | AFFLUENCE : 3000 spectateurs | |||
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- |
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ARBITRE : x |
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BUTS |
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Vogein
28' 29' 32' Lejeune 26' 57'-p 60'-p 61' Delerce 59' Szabo-Jacques 35' 39' 4' 50' 52' Myaro 33' 36' Pecqueux-Rolland 19' 59' 62' Cano 18' 43' 54' 59' Wendling 45' Korfanty 57' 58' 62' 70' Tervel 1' 3' 47' 48' |
Ferling
14' 32' 6' Kirsner 56' Radulovics 17' 20'-p 26'-p 34' 36' 38'-p 45'-p 47' 5' 51' 63'-p 7'-p 9' Pigniczki 49' Farkas 48' Görbicz 2' 39' 52' 59' 8' Lovasz 39' 42' Kulcsar 23' 37' 59' |
AVERTISSEMENTS |
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EXPULSIONS |
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Wendling
, 45 |
Ferling
, 53 Görbicz , 60 |
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16/12/2003
Par SYLVAIN LABBE
De Sports.fr
Première équipe féminine française à être sacrée championne du monde, les
handballeuses tricolores ont mis dimanche, à Zagreb, la planète à leurs
pieds. Au prix d'un exploit
unique en finale du Mondial
croate face à la Hongrie (32-29,
a.p), les protégées d'Olivier Krumbholz sont devenues les égales des
garçons sacrés à deux reprises en 1995 et 2001. Sur le toit du monde, ces
seize joueuses entrent enfin en pleine lumière. L'occasion de découvrir seize
filles en or. Portraits.
Myriam Korfanty Poste: Demi-centre Club: Mios 25 ans, 1 m 86 157 buts / 114 sélections |
Oublié le coup de blues consécutif à ses débuts précoces lors du Mondial 1997. A 19 ans, Myriam Korfanty aura eu du mal à digérer cette entrée en matière sans doute prématurée. Parce qu'elle fonctionne à l'affectif, Myriam échappe aux deux ogres du handball français, Metz et Besançon. Aujourd'hui, c'est dans le club de son cœur, Mios, qu'elle s'épanouit. Au terme d'un Mondial exceptionnel, conclu sur un numéro époustouflant en finale face aux Hongroises (4 sur 4 au tir), la Girondine peut savourer cette lente et longue maturation. Dimanche, ses remontées de balles tranchantes, son harcèlement permanent en défense auront porté l'équipe de France vers la prolongation. Son coquard à l'œil gauche en guise de décoration, "Mimi de Mios", réputée avant tout comme rouage indispensable au système défensif des Bleues, se sera affirmé aussi comme une option offensive de tout premier choix. Korfanty ou l'âge de raison. |
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Sophie Herbrecht Poste: Demi-centre Club: Besançon 21 ans, 1 m 74 81 buts / 47 sélections |
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A 21 ans, Sophie Herbrecht est la cadette de l'équipe de France. La Bisontine fréquente pourtant les Bleues depuis près de deux ans. Talent précoce à l'extraordinaire marge de progression, elle aura réalisé une excellente première partie de Mondial avant de baisser de pied à mesure que l'équipe avançait dans la compétition. Handicapée un temps par des problèmes récurrents au dos, elle manque sans doute encore de régularité dans ses performances. Un défaut bien naturel à cet âge qu'Olivier Krumbholz n'a de cesse de lui faire corriger. A l'heure où une génération vit ses dernières heures en bleu, ce joli minois s'inscrit forcément comme l'avenir de l'équipe de France après les Jeux d'Athènes. Sophie Herbrecht, la cadette des Bleues. |
Stéphanie
Cano Poste: Ailière droite Club: Slagelse (Dan.) 29 ans, 1 m 64 306 buts / 176 sélections |
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Récompensée du titre de meilleure ailière droite de l'Euro 2002 où la France s'était adjugé la médaille de bronze, Stéphanie Cano, petit bout de femme de 1 mètre 64, véritable boule de nerfs, s'affirme aujourd'hui comme l'une des meilleures spécialistes à son poste. Grande voyageuse, elle a joué en Espagne avant de rejoindre la colonie tricolore du très relevé championnat danois. Le cheveu ras, le verbe qui cingle, Cano a l'envergure d'un leader. De son comportement dimanche en finale face à la Hongrie, Olivier Krumbholz dit qu'elle a été la seule à refuser la défaite au moment où la défaite semblait ne plus faire de doute. Son 4 sur 5 au tir parle pour elle. Grande équipe, les Bleues avaient besoin d'une très grande capitaine: Stéphanie Cano aura été exemplaire dans ce rôle. Stéphanie Cano, capitaine intraitable. |
Isabelle Wendling Poste: Pivot Club: Metz 29 ans, 1 m 76 368 buts / 227 sélections |
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Un calvaire atroce. Expulsée définitivement après trois exclusions face aux Hongroises dès la 47e minute de jeu dimanche, Isabelle Wendling aura vécu un cauchemar sur le banc tricolore. Impuissante devant le scénario qui se tramait alors. Un symbole pour celle qui incarne mieux que quiconque l'esprit de sacrifice permanent qui habite la défense française. Sacrée meilleure pivot du Tournoi en Croatie, Isabelle Wendling en impose. Un physique impressionnant qui aura dévasté toutes les défenses du monde. Sensible aussi et la larme facile quand ses coéquipières lui font la fête pour sa 200e sélection en octobre dernier. Fidèle à son club de Metz, elle est avec Véronique Pecqueux-Rolland un autre exemple de stabilité. Française la plus capée de l'histoire, de toutes les campagnes depuis 1997, elle fait figure de pilier du groupe. Isabelle Wendling toujours de tous les combats. |
Stéphanie Ludwig Poste: Ailière gauche Club: Metz 31 ans, 1 m 71 320 buts / 153 sélections
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Coéquipière d'Isabelle Wendling à Metz où elle a fait son retour après un exil espagnol, Stéphanie Ludwig est un talent pur à son poste. Mais la pubalgie qui l'avait handicapée en début de saison aura fortement réduit l'impact de la Lorraine durant ce Mondial. Grande absente de la finale, elle n'aura pu apporter sa fraîcheur et son envie. Son parcours en équipe de France lui donne pourtant toute la légitimité pour revendiquer ce titre de championne du monde. |
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Estelle Vogein Poste: Ailière droite Club: Metz 27 ans, 1 m 60 125 buts / 80 sélections |
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On a pensé la découvrir durant ce Mondial. Au point d'en faire une révélation de la quinzaine. Mais Estelle Vogein sévissait déjà sous le maillot bleu lors de l'Euro 2000 en Roumanie. De retour au premier plan au prix d'un début de saison tonitruant avec Metz et d'une préparation plus que convaincante, l'ailière aura crevé l'écran en Croatie. Au sein d'une attaque tricolore souvent empruntée, Vogein, fiable et toujours prête à prendre sa chance quand Krumbholz aura fait appel à elle, aura brillé par son insolente efficacité. Son 100 % (3 sur 3) en finale face à la Hongrie, au plus fort de la bagarre, lui confère un nouveau statut. La France s'est trouvé un bras d'exception sur l'aile droite. Estelle Vogein, l'ailière qui crève l'écran. |
Raphaëlle Tervel Poste: Ailière gauche Club: Besançon 24 ans, 1 m 78 152 buts / 84 sélections |
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Raphaëlle, toujours prête. Ce pourrait être la devise de cette Bisontine de 24 ans. Elle aussi a dû batailler pour gagner sa place pour l'épopée croate, concurrencée qu'elle était par Delphine Guehl. Sa finale, débutée sur les chapeaux de roue, a bien failli viré au cauchemar tant son duel avec la gardienne hongroise aura tourné à l'avantage de la démoniaque Palinger (4 sur 12 au tir). Mais par son abattage défensif et son expérience – elle côtoie la maison bleue depuis 2000 – Raphaëlle Tervel déçoit rarement. Avec Sophie Herbrecht, elle incarne elle aussi le futur de l'équipe de France. Raphaëlle Tervel: à 24 ans, l'avenir des Bleues. |
Isabelle Cendier Poste: Arrière droite Metz 26 ans, 1 m 75 123 buts / 81 sélections
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Le sourire des Bleues. A un poste où sévit une certaine Melinda Jacques, Isabelle Cendier aura rarement eu droit de citer durant cette quinzaine croate. Mais la Messine, à l'image d'une Myriame Saïd-Mohamed, aura toujours su répondre présente. Face à l'Australie, un adversaire plus modeste, la Lorraine, pendant que les titulaires soufflaient, aura su prendre sa chance. Cinq buts au final et la Réunionnaise de mordre dans les Wallabies avec son enthousiasme coutumier. Un Mondial se gagne à seize, Isabelle Cendier aura illustré cette règle avec une exemplarité remarquable. |
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Leïla Lejeune Poste: Arrière-gauche Club: Viborg (Dan.) 27 ans, 1 m 76. 633 buts en équipe de France / 156 sélections |
A jamais, la Réunionnaise restera comme celle qui, de son penalty imparable, a offert face aux Hongroises la prolongation aux futures championnes du monde. Bras magique, médaille d'argent avec les Bleues au Mondial en 1999 et sacrée meilleure joueuse à son poste en 2001, elle a bien cru tout perdre quand une rupture du tendon d'Achille l'a tenue éloignée de l'équipe de France durant neuf longs mois. Dépression, doutes et le retour en pleine lumière à l'occasion de ce Mondial. Arrivée de son île à Metz à l'âge de 18 ans, elle aura trusté 7 titres nationaux avec le club lorrain avant de rejoindre Viborg, au Danemark. Leïla Lejeune au firmament. |
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Valérie Nicolas Poste: Gardienne Club: Viborg (Dan.) 28 ans, 1 m 78. 174 sélections |
Valérie Nicolas, toujours présente dans les moments décisifs, par ses arrêts invraisemblables, donne l'impulsion à l'équipe de France et à cette défense devenue marque de fabrique des Bleues. Avec Pecqueux-Rolland, Wendling, Cano et Delerce, elle fait partie du cercle des mamies. De celles qui ont tout vécu, du début de l'aventure il y a cinq ans quand le handball français inspirait un respect poli à dimanche et à la consécration mondiale. Coéquipière de Lejeune à Viborg, au Danemark, caractère bien trempé, Nicolas vitupère, explose, "gueule" sur sa ligne... Dimanche, face à la star hongroise, Radulovics, après cinq penalty encaissés, elle a capté au cœur de la prolongation le tir de la géante: la gardienne du temple tricolore aura bien mérité son titre de meilleure joueuse du Tournoi. Et donc du monde ! Valérie Nicolas sacrée meilleure joueuse du monde. |
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Joanne Dudziak Poste: Gardienne Club: Nîmes 31 ans, 1 m 70 1 but / 143 sélections
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Pas évident de jouer les doublures et de vivre dans l'ombre d'un personnage et d'une joueuse comme Valérie Nicolas. Et pourtant, Joanne Dudziak, toute en discrétion, assure. La rivalité joue à fond entre deux joueuses qui, elles l'avouent elles-mêmes, ne s'apprécient guère. Entre gens d'intelligence, la concurrence n'en reste pas moins saine. La Nîmoise, véritable aiguillon pour la gardienne numéro une des Bleues, aura réussi un tournoi de haute facture. Lorsque le dernier rempart des Tricolores baissait en régime, Dudziak aura à chaque fois surgi pour un intérim réussi.
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Sandrine Delerce Poste: Demi-centre Club: Besançon 28 ans, 1 m 73 373 buts / 155 sélections |
Désignée héroïne du hand féminin à l'occasion de l'épopée norvégienne en 1999, Sandrine Delerce, tout comme les Wendling, Nicolas, Pecqueux et quelques autres, fait partie intégrante de l'histoire de cette équipe de France. A 28 ans, Sandrine baigne dans le handball depuis toute petite. Chez les Mariot, le père, la mère et les sœurs vivent et respirent handball. Exemplaire sur le terrain comme en dehors, la demi-centre bisontine aura un temps porté le brassard de capitaine chez les Bleues. Redevenue simple soldat de la petite armée de Krumbholz, elle n'a rien perdu de son esprit de meneuse. Figure emblématique du club de Besançon, le professeur d'EPS aura, avant de monter sur le toit du monde en Croatie, trusté les honneurs en club la saison dernière: championne de France, Coupe de France, Coupe de la Ligue et Coupe des Coupes. Une sacrée collection ! Sandrine Delerce, l'ex-capitaine redevenue simple soldat. |
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Melinda Jacques Poste: Arrière droite Club: Metz 32 ans, 1 m 89 242 buts / 54 sélections |
Quelle trajectoire! Si elle est aujourd'hui la doyenne de cette équipe de France, Melinda Szabo naît à peine aux Bleues. Transfuge de la sélection... hongroise, l'arrière droite au bras démoniaque n'a pris la nationalité française qu'il y a peu. 54 sélections plus tard et celle que l'on connaissait sous le nom de Szabo avant son mariage aura constitué pour Olivier Krumbholz une recrue de premier choix. Une option offensive de tout premier ordre pour cette équipe de France réputée laborieuse en attaque. Adoptée par ses coéquipières, Melinda brille par son talent autant que par son engagement sans faille pour ses nouvelles couleurs. Dimanche, en finale, face à sa patrie d'origine, elle n'aura ainsi pas hésité une seule seconde à s'aligner malgré son nez fracturé. Melinda Jacques: un bras phénoménal. |
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Nodjalem Myaro Poste: Arrière gauche Club: Kölding (Dan.) 27 ans, 1 m 82 490 buts / 141 sélections |
Un physique au-dessus la moyenne. Nodjalem Myaro déboule sur un terrain comme une furie. Du haut de son mètre 82, la joueuse d'origine tchadienne propose une force de frappe étonnante. Ses capacités physiques lui jouent parfois des tours et la grande Nodjalem pêche parfois par manque de lucidité. Tout au long de ce Mondial, Myaro aura joué un formidable rôle de joker, prête à éteindre l'incendie. Pourtant, la joueuse de Kölding a bien failli ne jamais débarquer en Croatie. Fin novembre, Olivier Krumbholz annonce sa liste des 14 où ne figure pas Myaro, seulement remplaçante. Finalement repêchée, elle aura pris une extraordinaire revanche. Toute la puissance de Nodjalem Myaro. |
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Véronique Pecqueux-Rolland Poste: Pivot Club: Besançon 31 ans, 1 m 72 644 buts / 217 sélections |
La maman n'y croit toujours pas. Véronique Pecqueux-Rolland a beau répéter à qui veut l'entendre que c'était écrit, la meilleure marqueuse en activité de l'équipe de France ne touche plus terre. Avec Isabelle Wendling, elle forme un duo de pivots majeurs pour les Bleues. "Véro" est l'âme de la défense tricolore. Qualifiant le match des Françaises de performance de chiffonnières, la Bisontine, conseillère municipale dans le civil, se sera lancé dans le combat comme personne. Pièce maîtresse et capitaine de Besançon, la petite de Voiron (Isère) s'y connaît, il est vrai, en matière de motivation. Madame Tagada, comme la surnomme ses partenaires, fait figure de poison pour toutes les défenses de la planète handball. A 31 ans, les Jeux d'Athènes, sa dernière aventure avec les Bleues, lui tendent les bras. Cela tombe bien. L'esprit olympique l'inspire. A Sydney, elle avait été désignée meilleure pivot du tournoi. Pecqueux-Rolland alias Madame Tagada. |
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Myriame Said-Mohamed Poste: Demi-centre Club: Besançon 26 ans, 1 m 65 73 buts / 59 sélections |
Dans le collectif tricolore, la Bisontine n'a pas le statut d'une incontournable. Mais cette joueuse de complément, brillante par sa grande polyvalence, déçoit rarement. Ses 4 buts inscrits en phase de poule face à l'Australie en attestent. Son début de saison difficile à Besançon avait semblé devoir la priver de cette échéance mondiale. Mais sa persévérance et son obstination auront fini de convaincre Olivier Krumbholz de l'inclure dans le groupe. |